- dionée
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• 1786; lat. bot. dionæa « (plante) de Dioné », mère de Vénus♦ Plante carnivore d'Amérique (droséracées), dont la feuille, bordée de longs cils et tapissée de poils sécrétant un liquide visqueux, emprisonne les insectes.⇒DIONÉE, subst. fém.BOT. Plante généralement considérée comme carnivore, à fleurs blanches en corymbe, à feuilles radicales, épaisses, cordiformes, terminées par deux lobes coquillés, hispides, qui se referment au contact des insectes et assimilent ceux-ci au moyen de sécrétions glandulaires. Dionée attrape-mouches, gobe-mouches. Un ruisseau tout bordé de dionées (CHATEAUBR., Voy. Amér., 1827, p. 107). Les plantes carnivores, Rossolis, Dionée gobe-mouche (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 27) :• Quant aux droseras, aux dionées, aux plantes insectivores en général, ils s'alimentent comme les autres plantes par leurs racines, ils fixent aussi, par leurs parties vertes, le carbone (...). La faculté de capturer des insectes, de les absorber et de les digérer est une faculté qui a dû surgir chez eux sur le tard, dans des cas tout à fait exceptionnels, là où le sol, trop pauvre, ne leur fournissait pas une nourriture suffisante.BERGSON, L'Évolution créatrice, 1907, p. 108.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1835-1932. Sous sa forme lat. dionœa [
] ds Lar. encyclop. et, à côté de la forme francisée, ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1786 (Encyclop. méth. Bot.). Adaptation du lat. sc. dionœa (dep. 1770 d'apr. Index Kewensis, p. 762; cf. 1798 LINNÉ Syst. vég. 15e éd., p. 330), proprement [herbe] de Dioné (gr.
), mère de Vénus. Fréq. abs. littér. :5.
dionée [djɔne] n. f.❖♦ Bot. Plante carnivore d'Amérique (Droséracées) herbacée, vivace, exotique, dont la feuille, bordée de longs cils raides, est tapissée de poils sécrétant un liquide visqueux. || Une variété de dionée (dionée attrape-mouches ou gobe-mouches) est considérée comme une plante carnivore parce qu'au moindre contact, ses limbes se replient en emprisonnant l'insecte qui s'y était posé.
Encyclopédie Universelle. 2012.